Un monde en ébullition climatique
Copernicus déclare que le mois de janvier 2024 est le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial, avec une anomalie globale de +1,66 °C. Cette période préindustrielle est désormais battue pour la huitième année consécutive. Les températures contrastées en Europe, avec des extrêmes du nord au sud, illustrent les bouleversements climatiques. Les conséquences sont également dramatiques en Amérique du Sud, avec une vague de chaleur provoquant des incendies meurtriers en Colombie et au Chili.
Douze mois d’alarme climatique
Les données de Copernicus révèlent que les douze derniers mois ont tous enregistré des températures supérieures à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Bien que cela ne constitue pas un dépassement stable de la limite fixée à Paris, c’est un signal alarmant. Les experts appellent à des réductions rapides des émissions de gaz à effet de serre pour freiner la hausse des températures. Les records s’accumulent, soulignant l’urgence d’une action climatique immédiate.
Urgence absolue
L’observatoire Copernicus insiste sur l’urgence des mesures pour limiter le changement climatique. « Non seulement, c’est le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré, mais nous venons également de connaître une période de douze mois de plus de 1,5 °C au-dessus de la référence préindustrielle, déplore Samantha Burgess, la directrice adjointe de Copernicus. Des réductions rapides des émissions de gaz à effet de serre sont le seul moyen d’arrêter la hausse des températures mondiales ». Les experts considèrent ce record comme un « signal très important et désastreux », mettant en garde contre une approche rapide de la limite critique de 1,5 degré. Les conséquences, déjà palpables avec des catastrophes climatiques, soulignent l’importance cruciale d’une action climatique immédiate.