Une nouvelle étude conjointe publiée le 9 octobre par la MRC et le Centre de coopération sur les ressources en eau du Lacang Mékong (LMC Water Center) attribue ce déclin à des facteurs naturels tels que le régime des précipitations, les taux d’évaporation et la topographie, mais cite également des activités humaines telles que le développement d’infrastructures et la gestion de l’eau comme contribuant à l’assèchement du fleuve.
L’étude recommande un « partage en temps réel des niveaux de stockage et des opérations hydroélectriques » ainsi qu’une meilleure notification des changements soudains dans la manière dont le stockage de l’eau fonctionne entre les pays du Mékong, y compris la Chine, ce qui est crucial pour améliorer la gestion de ce fleuve long de 4 350 km.
La Chine, qui exploite 11 des 13 barrages hydroélectriques du Mékong, a contesté les accusations précédentes selon lesquelles elle retenait de l’eau en amont pendant les périodes de sécheresse. En 2020, Pékin s’est engagé à partager certaines données sur l’eau avec les pays du Mékong.
Les autorités thaïlandaises, laotiennes, cambodgiennes, vietnamiennes et chinoises n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires sur les conclusions de l’étude conjointe.