« Tirées par l’américain Tesla, en tête du classement des constructeurs avec 12,2 % du marché, 138 265 voitures électriques neuves ont été vendues l’an dernier dans le pays scandinave, soit 79,3 % des ventes totales de véhicules particuliers neufs », a déclaré l’OFV (le Conseil d’information sur le trafic routier).
Si on ajoute les véhicules hybrides, on atteint plus de 93 % des ventes. Les voitures à essence ont de fait, quasiment disparu du marché globale de l’automobile.
Selon les chiffres avancés par cet organisme spécialisé, la Norvège a donc atteint un record mondial.
Comparativement, « l’électrique a représenté 8,6 % des nouvelles immatriculations dans l’Union européenne sur les neuf premiers mois en 2022 », précise l’étude. La France, les ventes n’ont pas dépassé les 13 %.
« Pour le seul mois de décembre, les voitures entièrement électriques ont capté 82,8 % des ventes, les ménages norvégiens s’étant précipités avant un changement de la fiscalité rendant leur achat plus coûteux ».
Tesla en tête du podium
Le modèle Y de Tesla a capté a lui seul 10 % du marché norvégien l’an dernier, soit une immatriculation sur dix, suivi des modèles ID 4 de Volkswagen et l’Enyaq de Skoda.
La Norvège souhaite ainsi que toutes ses voitures neuves soient zéro émission d’ici 2025, c’est à dire électrique ou à hydrogène). Pour ce faire, le pays mise sur une fiscalité favorable…
La Norvège a en effet pris le parti d’exempter la TVA de 25 % sur tous les véhicules électriques en 2022, faisant chuter le prix.
Crise climatique comme leitmotiv
« Huit personnes sur dix optent pour du tout-électrique plutôt que des moteurs à combustion, cela constitue un pas considérable pour que la Norvège atteigne son objectif climatique de 100 % de ventes de BEV (véhicules électriques à batteries) en 2025 », a indiqué Christina Bu, la secrétaire générale de l’Association norvégienne des véhicules électriques.
« Notre message au reste du monde est limpide : il n’y a plus d’excuse pour accepter la pollution inutile des moteurs à combustion interne alors qu’il est si urgent de résoudre la crise climatique », développe Christina Bu.