“Dans les prochains jours, je vais prendre deux décrets : le premier généralise l’interdiction des publicités lumineuses quelle que soit la taille de la ville entre 1h et 6h du matin à l’exception des aéroports et des gares, et le second interdit aux magasins d’avoir leurs portes ouvertes alors que la climatisation et le chauffage fonctionnent”, a déclaré la ministre au JDD (Journal du Dimanche).
Des petits changements pour la France, un impact considérable sur la planète
“Laisser les portes ouvertes c’est 20 % de consommation en plus et c’est absurde”, a expliqué Anne Pannier-Runacher sur RMC.
Bien que le contenu du décret n’ait pas été divulgué, le ministère a pu expliquer que celui-ci viserait à “harmoniser les règles”, dans le but de mieux contrôler et sanctionner les enseignes qui ne suivraient pas la règlementation.
Afin de sensibiliser les commercants qui ne respecteraient pas ces décrets, le ministère prévoit de nouvelles amandes pouvant aller de 750 euros jusqu’à 1 500 euros.
“Les contours seront précisés quand le décret sortira, l’idée est vraiment que cela soit applicable dès à présent”, a indiqué la ministre.
Une réglementation non sanctionnée, non appliquée
La réglementation existe depuis 2013 mais n’a jamais vraiment été appliquée. “L’enjeu reste de faire appliquer ces textes par ceux qui en ont la responsabiité publique : les collectivités et l’Etat”, explique l’association ANPCEN, qui lutte contre la pollution lumineuse. “A ce jour, non seulement l’Etat n’effectue pas les contrôles à sa charge, mais en renvoie la charge aux bénévoles associatifs”.
La Convention citoyenne pour le climat (CCC) avait proposé au gouvernement “l’interdiction de ces écrans (vidéos publicitaires) dans l’espace public, les transports en commun et dans les points de vente”.
Une suggestion pour l’environnement qui avait, très vite, été écartée.