La Métropole de Lille a mis au point un “cadastre solaire”, accessible aux particuliers afin qu’ils puissent determiner si leur toiture est suffisamment ensoleillée pour y installer des panneaux solaires (pour l’électricité) ou des panneaux thermiques (pour la chaleur).
Selon les années, Lille peut cumuler entre 1 600 et 2 000 heures d’ensoleillement. Certes moins que la ville de Nice qui en comptait 2 700 en 2021, mais suffisamment pour poser la question aux lillois de poser ou non des panneaux photovoltaïques sur leur toiture.
D’après les explications de la MEL (Métropole européenne de Lille), le “cadastre solaire” mis en ligne fin juillet 2022, permet “en quelques clics d’identifier le potentiel d’ensoleillement d’une toiture et ainsi, la pertinence d’installer ou non des panneaux solaires”.
Un “cadastre solaire” en ligne
La cartographie (version plan ou image satellite) propose simplement d’entrer son adresse postale, afin de définir selon la couleur du toit (du jaune pour le plus ensoleillé au bleu pour le moins exposé), la pertinence de l’installation de panneaux sur la toiture.
Ombres des bâtiments alentours, cheminées, arbres, inclinaison et orientation de la toiture, etc., tout est chiffré sous forme de bilan.
“Pour le Palais des Beaux-Art par exemple, le cadastre estime que 42% des 12 000 m2 de toiture sont exploitables en photovoltaïque”, indiquent nos confrères de 20 Minutes Planète.
“L’outil calcule aussi le potentiel solaire de la surface de toit exploitable. Au musée lillois, les 5 113 m2 de toit exploitables en solaire permettraient de produire plus de 860 000 kWh par an, soit l’équivalent de la consommation moyenne annuelle de 183 foyers”.
Pour Audrey Linkenheld la vice-présidente métropolitaine chargée du climat, de la transition écologique et de l’énergie, “le cadastre solaire est une première approche pour envisager un investissement dans des pnneaux solaires”.
La MEL précise qu’ensuite, chaque propriétaire interéssé par la pose de ces panneaux, devra “vérifier la rentabilité et la faisabilité du projet, au regard des règles d’urbanisme et des capacités techniques de la toiture à supporter le poids des panneaux”.