La major pétrolière, qui doit tenir une conférence téléphonique avec les investisseurs ce même jour, a également déclaré qu’elle fixait de nouveaux objectifs pour réduire ses émissions de méthane et acheminer le torchage du gaz.
« En 2050, TotalEnergies produirait environ un million de barils par jour, ou un quart de la production de 2030 », précise la société dans sa présentation.
Le 22 mars, TotalEnergies annonçait qu’elle ne renouvellerait pas ses contrats d’approvisionnement en gazole et pétrole brut russes pour sa raffinerie allemande, mais s’approvisionnerait en gazole en provenance d’Arabie saoudite et en brut via la Pologne.
La société française, qui détient des participations dans plusieurs projets russes, a fait l’objet de critiques après son absence à rejoindre ses rivaux Shell et BP dans l’intention de se départir des actifs pétroliers et gaziers en Russie.
« Nous sommes confrontés à deux réalités : d’une part, l’agression militaire russe en Ukraine qui menace sa population, la stabilité européenne et l’équilibre des marchés de l’énergie », a déclaré le président-directeur général Patrick Pouyanne lors de la présentation.
« D’un autre côté, le nouveau rapport du GIEC nous rappelle brutalement l’urgence climatique. »