71 éoliennes de 7 mégawatts vont être plantées par Siemens-Gamesa au début de l’été 2022, et commenceront à produire de l’électricité avant la fin de l’année 2023, c’est ce que rapporte nos Paris-Normandie.
Le RTE sur le coup
Le Gestionnaire du Réseau de Transport d’Electricité (RTE) a déjà débuté le chantier et déployé deux câbles de 125 000 volts au large de Fécamp. A l’automne 2020, au Havre, avait déjà débuté le chantier des fondations gravitaires (de 5 000 tonnes chacune) ; l’installation des éoliennes (à des distances de 13 à 22 kilomètres des côtes normandes), commencera, quant à elle, en juillet 2022.
par ailleurs, d’après le directeur du parc : « 1 200 personnes au travail dans l’usine de construction de pales et de nacelles de Siemens-Gamesa au Havre et une centaine sur le site de Fécamp ».
A terme, ces éoliennes pourront produire 497 mégawatts, soit l’équivalent de la consommation électrique de 770 000 habitants soit 60% de la population de la Seine-Maritime.
D’autres parcs offshore attendus
Si la France est très en retard dans le développement de parcs éoliens offshore, le gouvernement a proposé ces dernières années plusieurs projets simultanés : celui de Saint-Nazaire, au large de Croisic (Loire-Atlantique) devrait voir, courant 2022, des dizaines de kilomètres de liaisons sous-marine et souterraine installés. Il comprendra 80 éoliennes qui permettront d’alimenter l’équivalent de 20% de la consommation électrique de Loire-Atlantique. Il y aura celui de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) très contesté, finalement prévu pour fin 2023, qui devrait produire « l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 835 000 habitants ».
A venir également, les différents parcs offshore de Courseulles-sur-Mer (Calvados), des îles d’Yeu et Noirmoutier (Vendée), de Dieppe-Le Tréport (Seine-Maritime) et de Dunkerque (Nord).
En Normandie, un autre projet de parc éolien situé à environ 45 kilomètres au large des côtes, a été discuté début janvier. Les éoliennes « seront posées sur le fond marin à équidistance des départements de la Manche, du Calvados et de la Seine-Maritime ». Un coût total estimé entre 4 et 5 milliards d’euros pour ce projet dont la mise en fonction devrait avoir lieu, s’il est maintenu, à l’horizon 2031.