L’Italie prévoit de réduire ses émissions de carbone d’environ 60% d’ici 2030 après avoir utilisé 80 milliards d’euros de fonds européens pour la transition énergétique au cours des cinq prochaines années, a déclaré le ministre de l’Écologie, Roberto Cingolani.
Lors d’une conversation téléphonique avec l’envoyé américain pour le climat, John Kerry, mercredi, Roberto Cingolani a qualifié le plan de réduction des émissions d ‘ « amélioration massive ».
L’UE a récemment fixé un objectif de réduction des émissions de 55% d’ici 2030, tandis que dans son dernier plan énergétique national, publié en décembre 2019, l’Italie s’est fixé un objectif de réduction de 33% d’ici la même année.
Les politiques climatiques sont au cœur de l’agenda de Bruxelles, qui veut atteindre « zéro émission nette » d’ici 2050.
En décembre, les dirigeants de l’UE ont convenu de réduire leurs émissions nettes de gaz à effet de serre d’au moins 55% par rapport aux niveaux de 1990 d’ici 2030, renforçant considérablement l’objectif de 40% existant.
Un plan stratégique pour le pays
Le Premier ministre Mario Draghi a placé le changement climatique au cœur de ses projets en créant un nouveau ministère de la transition énergétique en charge du programme vert du pays.
« Nous prévoyons d’installer 40 gigawattheures d’énergie renouvelable dans le pays pour accélérer la décarbonisation d’ici 2050 », a déclaré Cingolani à Kerry.
Le ministre a déclaré que l’un des principaux objectifs était de réduire les formalités administratives pour permettre aux projets énergétiques d’être autorisés plus rapidement.
De nombreuses entreprises, y compris le géant de l’énergie Enel et l’opérateur de réseau Terna, se sont plaintes qu’un processus d’autorisation trop compliqué freine les progrès.
« Si vous pouvez changer une bureaucratie, vous serez mon héros », lui dit John Kerry.