C’est dans ce cadre-là qu’a été créé, en juillet 2017, le Fonds vert de Paris. Ce projet, qui a vu le jour à la suite de la signature d’un partenariat entre la Ville de Paris et la Caisse des Dépôts, vise à financer les entreprises qui contribuent activement à la transition écologique de la capitale.
« Afin de soutenir le développement des solutions les plus pertinentes à l’échelle industrielle en vue d’accélérer la transition écologique, la Ville de Paris va créer dans le cadre de la compétence que lui a conférée la loi relative au statut de Paris, un fonds d’investissement territorial dédié à la transition écologique. Ce fonds a vocation à rassembler des financements privés (investisseurs ou entreprises) et de les réinjecter dans des entreprises innovantes qui développeront des solutions contribuant à la transition écologique », explique la Mairie dans un communiqué de presse.
Anne Hidalgo a annoncé ce mardi 10 juillet que les premiers financements devraient pouvoir intervenir d’ici la fin de l’année grâce à une levée de fonds qui a déjà dépassé la barre des 100 millions d’euros.
« 100 millions d’euros ont été levés, on va aller jusqu’à 200 millions d’euros, et bien sûr, ce fonds va gérer de façon totalement indépendante l’investissement », s’est félicité Mme Hidalgo lors d’une conférence de presse donnée en compagnie de Stéphane Villecroze, directeur général du fonds d’investissement en charge du projet.
Ces premiers financements serviront donc à financer les initiatives innovantes des sociétés françaises qui œuvrent dans des domaines aussi variés que le bâtiment, l’énergie, la qualité de l’air ou encore la mobilité ou l’économie circulaire.
Ces 100 millions d’euros ont pu être levé grâce aux investisseurs privés, majoritaires dans ce fonds vert, mais également via des investissements d’acteurs institutionnels ou industriels. Des noms comme Aviva et Pro BTP ont notamment été cités par la Ville de Paris.
De son côté, M. Villecroze a indiqué que ce fonds était voué au financement d’une vingtaine d’entreprises « majoritairement françaises » à hauteur de « 5 à 15 millions d’euros » chacune.