Météo France s’est penché sur la période estivale au sens météorologique du terme, c’est à dire l’entre le 1er juin et le 31 août. Selon les mesures effectuées tout au long de l’été, ce trimestre a affiché des températures moyennes supérieures de 1,5°C à la normale. Il égale ainsi l’été de 2015. Mais reste loin derrière l’été 2003.
L’été 2003 et ses records de chaleur gardent en effet le titre d’été le plus chaud jamais enregistré par Météo France. Cette année-là, les températures affichaient 3,2°C de plus que les normales saisonnières. Pour information, c’est l’été 2006 qui arrive en quatrième position.
Cet été 2017 a débuté par un mois de juin particulièrement chaud : le 2ème le plus chaud jamais enregistré. La chaleur s’est d’ailleurs durablement installée en France à partir de l’épisode caniculaire enregistré par Météo France entre le 17 et le 22 juin. Le 21 juin est jusqu’à présent la journée la plus chaude enregistrée cette année. Le mois de juillet a vu le mercure rester particulièrement élevé au cours de ses 3 premières semaines avant une période de rafraîchissement généralisé.
En revanche, le mois d’août a été caractérisé par un épisode caniculaire en début de mois, particulièrement rude dans les régions méditerranéennes et Auvergne-Rhône-Alpes : les températures sont restées supérieures à 20°C la nuit et dépassaient régulièrement les 35-40°C la journée. La température a par exemple dépassé 40°C pendant 5 jours consécutifs à Carpentras dans le Vaucluse. Un autre pic s’est produit à la fin août, du 24 au 29, avec des températures particulièrement chaudes en Auvergne Rhône-Alpes.
Les précipitations ont plutôt fait défaut sur la même période estivale. Météo France a en effet annoncé que les pluies ont été déficitaires de près de 10% en moyenne sur l’ensemble du territoire. En cause : la quasi-absence d’averses sur les régions méditerranéennes et le déficit record en Corse.
La France a désormais retrouvé des températures de saison. L’été au sens calendaire du terme (du 20 juin au 21 septembre) ne devrait pas monter sur le podium des plus chauds, sauf en cas de période caniculaire surprise. Phénomène qu’il est impossible de prévoir au-delà de 10 jours.