Des niveaux records de pollution de l’air à Hanoï
Le rapport indique que les niveaux de particules fines PM2.5 à Hanoï ont atteint des records, dépassant de loin les seuils recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces particules sont liées à des problèmes respiratoires, cardiovasculaires et à une réduction de l’espérance de vie.
La combinaison d’émissions industrielles, de trafic intense, et de la combustion de charbon dans les zones environnantes a contribué à cette situation critique.
Mesures envisagées pour réduire la pollution à Hanoï
Face à cette crise, les autorités vietnamiennes ont annoncé un ensemble de mesures pour tenter de réduire la pollution. Parmi celles-ci, l’accélération de l’électrification des transports, le renforcement des réglementations industrielles et la promotion des énergies renouvelables.
Les experts soulignent également l’importance de sensibiliser les habitants à l’impact des pratiques domestiques, comme le brûlage de déchets, sur la qualité de l’air.
Le rôle de la sensibilisation et des énergies renouvelables
Hanoï illustre un problème plus large rencontré par de nombreuses mégapoles en Asie du Sud-Est, où le développement rapide a souvent pris le pas sur les préoccupations environnementales. Les leçons tirées de cette crise pourraient éclairer des stratégies applicables à d’autres villes confrontées à des niveaux de pollution similaires.
L’appel à un changement systémique
Alors que la situation à Hanoï suscite des débats intenses, les activistes et organisations environnementales insistent sur la nécessité d’un changement systémique. Une meilleure planification urbaine, des infrastructures vertes et une collaboration internationale sont évoquées comme des solutions durables.
La désignation d’Hanoï comme ville la plus polluée du monde est un rappel brutal de l’urgence climatique et de la nécessité de prioritiser la santé publique.