Treize ans après la catastrophe de Fukushima, le Japon prévoit également de s’appuyer sur l’énergie nucléaire pour assurer une production stable. L’objectif est que les énergies renouvelables, comme le solaire et l’éolien, couvrent entre 40 et 50 % de la production électrique d’ici 2040. Cela marquerait une progression notable par rapport aux 23 % enregistrés en 2023 et à la cible précédente de 38 % fixée pour 2030.
L’énergie nucléaire maintenue dans le mix énergétique
Bien que le poids du nucléaire reste en retrait par rapport aux niveaux d’avant 2011 (environ 30 % de l’électricité), le gouvernement ambitionne de le maintenir autour de 20 % de la production totale d’ici 2040. Ce chiffre représente une nette augmentation par rapport à 2023, où l’atome couvrait 8,5 % des besoins en électricité.
Des enjeux climatiques et géopolitiques majeurs
Le projet prend également en compte les récentes crises climatiques, marquées par des vagues de chaleur extrême, ainsi que les tensions géopolitiques internationales. La guerre en Ukraine et l’instabilité persistante au Moyen-Orient rappellent l’importance pour le Japon de s’affranchir des énergies fossiles importées. Le développement des énergies renouvelables et du nucléaire apparaît ainsi comme une stratégie nécessaire pour renforcer la sécurité énergétique du pays tout en répondant aux exigences climatiques globales.
Le gouvernement japonais prévoit de finaliser ce nouveau plan énergétique dans les mois à venir, en concertation avec les acteurs économiques et écologiques du pays.