Bien que les émissions de gaz à effet de serre soient nettement inférieures à celles des autres continents, les températures en Afrique ont augmenté plus rapidement que la moyenne mondiale.
Les pays africains perdent aujourd’hui en moyenne 2 à 5 % de leur produit intérieur brut en raison des vagues de chaleur meurtrières, des fortes pluies, des inondations, des cyclones et des sécheresses prolongées, indique le rapport de l’OMM intitulé « La situation du climat en Afrique 2023 ».
Pour l’Afrique subsaharienne, l’adaptation au changement climatique coûtera, selon les estimations, entre 30 et 50 milliards de dollars par an au cours de la prochaine décennie. Le rapport exhorte les pays à investir dans des services météorologiques et hydrologiques publics et à accélérer la mise en place de systèmes d’alerte précoce afin de sauver des vies.
Cette mise en garde intervient alors que les pays africains réfléchissent à la manière d’utiliser les réunions de la Conférence des Parties de l’ONU de cette année pour obtenir une plus grande part du financement mondial de la lutte contre le changement climatique.
Le continent africain, qui compte 54 pays, a attiré davantage de fonds pour des projets d’atténuation et d’adaptation au climat ces dernières années, mais il reçoit toujours moins de 1 % du financement mondial annuel pour le climat, ont déclaré des responsables gouvernementaux au début du mois d’août.