PFAS en Occitanie : Trois sites non conformes découverts

PFAS en Occitanie : Trois sites non conformes découverts
Trois sites en Occitanie ont dépassé les normes de qualité des PFAS dans l’eau potable, sans pour autant nécessiter des mesures de restriction. L’ARS Occitanie anticipe des recherches obligatoires à partir de 2026, mais assure que l'eau peut être consommée en toute sécurité selon les recommandations actuelles.

Des taux de PFAS alarmants

L’Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie a mené une campagne de recherche sur les substances per et polyfluoroalkylées (PFAS) dans l’eau de consommation. Les résultats ont révélé que trois sites sur 326 testés présentaient des taux de PFAS dépassant la norme de qualité : Lunel-Viel dans l’Hérault, Narbonne dans l’Aude, et Lagarde en Haute-Garonne. À Lagarde, les taux étaient particulièrement élevés, atteignant 751 ng/l. Bien que ces chiffres soient préoccupants, « ces dépassements n’impliquent pas la prise de mesure de restriction d’usage de l’eau pour les habitants », précise la préfecture de l’Hérault.

Méthodologie et normes strictes

Les prélèvements effectués concernaient des eaux brutes, pour lesquelles la norme est de 2.000 ng/l. Cependant, l’ARS a appliqué la norme plus stricte de 100 ng/l pour l’eau distribuée, expliquant ainsi la constatation des non-conformités. « La norme la plus restrictive a été appliquée », a déclaré l’ARS. Cette approche rigoureuse vise à garantir la protection des populations face à ces polluants éternels, dont l’usage industriel est répandu et peut présenter un risque pour la santé humaine.

Mesures préventives et solutions

Pour limiter l’exposition des populations aux PFAS, plusieurs mesures sont envisagées. La priorité est donnée à la diminution ou à la suppression de l’origine de la contamination. « Lorsque ce n’est pas possible, des solutions de substitution comme un traitement au charbon actif, la dilution de la ressource ou la recherche d’une ressource alternative sont mises en œuvre », annonce l’ARS. Ces actions visent à assurer la qualité de l’eau distribuée et à protéger la santé des habitants, tout en se préparant aux recherches obligatoires à venir en 2026.