Une « mauvaise réputation » due à une « incompréhension »
Donald Tang, président exécutif de Shein, réagit aux critiques entourant la réputation de son entreprise, affirmant qu’elle est souvent mal comprise. Selon lui, Shein se distingue des autres marques de prêt-à-porter en adoptant un modèle de production à la demande. « Nous ne faisons fabriquer que ce que les clients plébiscitent, quand nos concurrents leur imposent leur style de manière verticale, » a-t-il déclaré dans une interview au Figaro. Tang défend le faible niveau des invendus de Shein, qualifiant l’entreprise d’exemplaire en matière d’émissions polluantes.
Encourager une consommation responsable
Malgré les prix bas et le rythme effréné des nouveautés, Donald Tang insiste sur le fait que les clients de Shein portent les vêtements de la marque plus fréquemment et plus longtemps. Toutefois, il reconnaît l’importance d’inciter à une consommation plus responsable. « Nous avons pris conscience de l’importance d’inciter nos clients à ne pas surconsommer, » a-t-il admis. Ainsi, Shein a lancé une plateforme de seconde main il y a deux ans dans le but de prolonger la durée de vie des vêtements et de réduire leur impact environnemental.
Espoir pour une approche plus clémente
En prévision de l’examen par le Sénat des mesures visant à réguler la « fast fashion », Donald Tang espère que l’entreprise sera considérée de manière plus clémente. Malgré les critiques, il reste convaincu que le modèle économique de Shein, axé sur la demande des clients et la réduction des déchets, est une voie viable pour l’avenir de l’industrie de la mode.