Un projet révolutionnaire en mer
La Bretagne, terre de vent, se positionne à l’avant-garde de la transition énergétique avec la mise en place du premier parc éolien flottant commercial français. À 19 kilomètres à l’ouest de Belle-Île-en-Mer et à 33 kilomètres de Quiberon, ce projet de 250 mégawatts, prévu pour 2031, représente une avancée majeure dans le domaine des énergies renouvelables. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, souligne l’importance de cette étape : « Avec un tarif d’achat attribué à 86,45 EUR/MWh, la filière éolienne en mer n’a plus à prouver sa compétitivité.«
L’Europe en tête de l’éolien flottant
La France n’est pas seule dans cette course vers l’éolien flottant. Avec quatre sites en activité en Europe, dont deux en Écosse, un en Norvège et un au Portugal, le continent se positionne comme un pionnier dans ce domaine. Des projets ambitieux, comme celui de la Grande-Bretagne avec un cycle d’enchères pour 4500 MW d’éolien flottant, témoignent du potentiel considérable de cette technologie. Cette avancée soulève des espoirs dans le domaine de la recherche industrielle et de la préservation de l’environnement marin.
Une étape décisive pour l’avenir énergétique
Au-delà de l’aspect technique, ce projet revêt une dimension environnementale et sociale cruciale. Pennavel s’engage à contribuer à un fonds de protection de la biodiversité et à favoriser l’investissement participatif, marquant ainsi un engagement fort envers les communautés locales et la préservation de l’écosystème marin. Cette initiative, saluée par de nombreux acteurs, représente une étape décisive dans la transition vers une énergie plus propre et durable pour la Bretagne et au-delà.