Le combat d’une jeune militante
À seulement 23 ans, Merem Tahar incarne la jeunesse engagée dans la préservation de l’environnement. Responsable des relations publiques au sein de l’association fondée par sa mère, Les femmes de la diaspora tchadienne, elle se bat contre la déforestation et la justice climatique en Afrique. Dans une interview avec 20 Minutes, elle partage son parcours et sa détermination : « A l’âge de 8 ans, je savais déjà que je voulais m’engager », confie-t-elle.
Se faire entendre malgré les obstacles
Malgré son jeune âge, Merem Tahar ne ménage pas ses efforts pour faire entendre sa voix. Intervenant lors de conférences internationales et représentant les Toubou, une tribu autochtone du nord du Tchad, elle témoigne des difficultés rencontrées en tant que jeune femme dans ce combat : « Quand on est une jeune femme, c’est plus difficile de se faire entendre […] Au début, d’ailleurs, je n’étais pas prise au sérieux », confie-t-elle. Pourtant, elle persiste, consciente de l’importance de son engagement.
Vers un avenir vert pour l’Afrique
À l’occasion de la Journée internationale des forêts, Merem Tahar rappelle l’urgence d’agir contre la déforestation, particulièrement préoccupante dans le nord du Tchad. Son combat, aussi bien sur le terrain que sur la scène internationale, vise à sensibiliser et à mobiliser les consciences pour protéger les écosystèmes fragiles de l’Afrique. Son message résonne comme un appel à l’action : préserver les forêts, c’est préserver l’avenir de la planète.
Inspirer la prochaine génération
Merem Tahar ne se contente pas de lutter pour la préservation de l’environnement ; elle inspire également les jeunes à suivre ses traces. Son parcours, marqué par une détermination inébranlable malgré les obstacles, est un exemple vivant de l’impact qu’un individu peut avoir sur son environnement. En encourageant la prochaine génération à s’impliquer dans la protection de la nature, elle ouvre la voie à un avenir plus vert et plus durable pour l’Afrique et le monde entier.