Seine-Saint-Denis : Le défi du bien-être urbain
La Seine-Saint-Denis, en Île-de-France, se trouve en tête du classement des départements les moins sains, affichant un score de bien-être de 1,96 sur 10, selon l’étude de Zava. La société souligne que ce résultat peu enviable est principalement attribué au faible nombre de sentiers et de centres sportifs pour 10 000 résidents. « C’est dû à son faible nombre de sentiers pour 10.000 résidents (0,74) et de centres sportifs (2,61 pour 10.000 habitants), les plus bas de tous », explique le communiqué de la société. Cette réalité met en lumière les défis spécifiques liés au bien-être urbain, où l’accès limité à des espaces verts peut impacter négativement la qualité de vie des résidents.
Val-de-Marne et Somme : Entre pollution et manque d’espaces de baignade
En deuxième position des départements les moins favorables à une vie saine, le Val-de-Marne affiche un faible score de 2 sur 10. Outre des problèmes similaires à la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne doit composer avec le deuxième niveau le plus élevé de pollution, juste après Paris, obtenant un résultat de 8,36 sur 10 selon l’étude. La Somme, quant à elle, se classe à la troisième place avec un modeste score de 2,07 sur 10. Cette situation est amplifiée par le fait que Paris détient le plus bas nombre d’espaces de baignade pour 10 000 résidents (0,11). Ces résultats soulignent l’impact direct des enjeux environnementaux sur la perception du bien-être dans ces régions.
Occitanie : Un havre de bien-être méridional
L’Occitanie émerge comme une région propice à une vie saine, avec sept de ses départements figurant parmi les dix plus sains. Le département des Alpes-de-Haute-Provence se hisse en tête du classement avec une note de 8,10 sur 10, attribuée à ses nombreuses infrastructures sportives et à une faible pollution. « Cette place a été atteinte grâce aux nombreuses infrastructures de sport et à la faible pollution », souligne l’étude. Les Hautes-Pyrénées et la Lozère complètent le podium, mettant en avant la présence significative d’espaces verts et de sentiers de randonnée. Cette analyse révèle une division géographique marquée, indiquant que les territoires du nord sont particulièrement mal lotis en termes de bien-être, contrastant avec la situation favorable dans l’Occitanie, l’une des régions les plus saines de France.