L’Union européenne souhaite proposer un ensemble de mesures pour soutenir son industrie éolienne, et ainsi aider les entreprises du secteur à faire face aux défis tels que l’inflation, selon la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
« Nous allons encore accélérer l’octroi des permis. Nous allons améliorer les systèmes de vente aux enchères dans l’ensemble de l’UE. Nous nous concentrerons sur les compétences, l’accès au financement et la stabilité des chaînes d’approvisionnement« , a déclaré Mme von der Leyen lors d’un discours au Parlement européen.
Les actions des fabricants d’éoliennes Siemens Energy, Vestas et Nordex, qui ont tous subi des pertes liées à la conception défectueuse du marché de l’industrie éolienne, ont augmenté de 1,6 % à 4,4 % à la suite de cette nouvelle.
L’Union européenne s’est fixé des objectifs parmi les plus ambitieux au monde pour développer les énergies renouvelables. Elle est en train de finaliser un objectif juridiquement contraignant visant à produire 42,5 % de l’énergie de l’UE à partir de sources renouvelables d’ici à 2030.
Cependant, l’industrie européenne de l’énergie éolienne en mer se sent insuffisamment solide pour atteindre les objectifs en matière d’énergie verte et avoir besoin d’un soutien politique accru pour se mettre sur la bonne voie, en particulier si de nouveaux parcs éoliens devaient être construits en Europe.
« L’avenir de l’industrie des technologies propres doit se faire en Europe« , a déclaré Ursula von der Leyen.
Les décisions finales d’investissement dans les parcs éoliens offshore européens ont atteint leur niveau le plus bas depuis 10 ans en 2022. En effet, les promoteurs ont dû faire face à la fois à une inflation record, à des taux d’intérêt en hausse, à l’augmentation des frais de location des fonds marins et à la volatilité des marchés de l’énergie.
La Commission européenne a déclaré que des investissements dans les réseaux électriques de 584 milliards d’euros étaient nécessaires entre 2020 et 2030 pour atteindre les objectifs écologiques.
Mme Von der Leyen s’est engagée à « maintenir le cap » sur l’agenda vert de l’Europe, promettant des discussions avec les industries, y compris l’agriculture, qui s’inquiètent de leur rôle dans la transition verte.