Une étude conjointe de l’Energy Institute, KPMG et Kearney a révélé que les émissions de gaz à effet de serre provenant du secteur de l’énergie ont atteint des niveaux sans précédent en 2022, allant à l’encontre des engagements de l’Accord de Paris. Malgré une augmentation significative des énergies renouvelables, les combustibles fossiles continuent de dominer la consommation énergétique mondiale. L’étude appelle à une action urgente pour inverser cette tendance et limiter le réchauffement climatique.
Selon une étude menée par l’Energy Institute en collaboration avec les cabinets de conseil KPMG et Kearney, les émissions de gaz à effet de serre provenant du secteur de l’énergie ont atteint de nouveaux records en 2022, compromettant ainsi les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. Malgré une augmentation de la capacité de production d’énergie solaire et éolienne, les combustibles fossiles restent la principale source d’énergie, représentant 82 % de la consommation totale.
Une augmentation des émissions de gaz à effet de serre
L’étude révèle que les émissions de CO2 provenant de l’utilisation énergétique, des processus industriels, du flaring (brûler les gaz produits lors de l’extraction pétrolière) et du méthane ont augmenté de 0,8 % en 2022, atteignant ainsi des niveaux records. Malgré les conséquences dévastatrices du changement climatique, telles que les inondations et les vagues de chaleur, les progrès vers une transition énergétique durable sont insuffisants.
Une augmentation significative des énergies renouvelables
L’étude souligne cependant que les énergies renouvelables ont connu une forte croissance en 2022, en enregistrant la plus forte augmentation de capacité de production pour l’énergie solaire et éolienne. Les énergies renouvelables ont représenté conjointement une part record de 12 % dans la génération d’électricité. Cependant, les progrès dans le secteur du transport ont été entravés par la politique de zéro Covid en Chine, le deuxième plus grand consommateur de pétrole au monde, limitant ainsi les déplacements de sa population.
L’urgence d’une action pour inverser la tendance
Juliet Davenport, présidente de l’Energy Institute, a exprimé sa préoccupation face aux résultats de l’étude : « En 2022, nous avons été témoins de certaines des pires conséquences du changement climatique, avec des inondations dévastatrices et des records de chaleur. Malgré cela, il est difficile de constater des progrès significatifs dans la transition énergétique ». Elle a souligné que les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, allant à l’encontre des objectifs de l’Accord de Paris. Le rapport appelle à une action urgente pour rectifier cette trajectoire et limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré Celsius.
L’étude menée par l’Energy Institute, KPMG et Kearney met en évidence la nécessité d’une action immédiate pour réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant du secteur de l’énergie. Malgré une augmentation de la capacité de production d’énergie renouvelable, les combustibles fossiles continuent de dominer la consommation énergétique mondiale. Il est impératif que les gouvernements, les entreprises et la société civile intensifient leurs efforts pour accélérer la transition vers des sources d’énergie plus propres et plus durables. L’avenir de notre planète dépend de notre capacité à agir rapidement et efficacement pour inverser la tendance des émissions de gaz à effet de serre.