ZeGreenWeb

Des scientifiques découvrent une enzyme qui « recycle le plastique en 10 heures »

Le développement de cette nouvelle enzyme a le potentiel d’ouvrir la voie à une véritable transition vers une économie circulaire, selon les résultats d’une nouvelle recherche.

Des scientifiques ont créé une enzyme mutante, qui décompose les bouteilles en plastique pour les recycler en seulement 10 heures.

L’équipe de recherche a utilisé une enzyme optimisée pour décomposer une tonne de déchets de bouteilles en plastique et en 10 heures, une dépolymérisation minimale de 90% est obtenue. Les scientifiques ont ensuite utilisé le matériau pour créer de nouvelles bouteilles en plastique.

Les résultats de la recherche, publiés dans la revue scientifique Nature, suggèrent également que cette enzyme hautement efficace et optimisée surpasse toutes les hydrolases de polyéthylène téréphtalate (PET) rapportées jusqu’à présent et qui ont suscité un intérêt.

Une industrie bientôt totalement circulaire

Le développement de cette nouvelle enzyme, qui peut dépolymériser biologiquement tous les déchets plastiques PET, qui permettra un recyclage efficace dans de nouvelles bouteilles a le potentiel d’ouvrir la voie à une véritable transition vers une économie circulaire et peut empêcher la pollution plastique de nuire à nos océans et à la planète.

Le Pr Alain Marty, Directeur Scientifique de la société française Carbios et co-auteur de l’article Nature déclare : « Les résultats obtenus confirment le potentiel industriel et commercial du procédé propriétaire de l’entreprise, qui sera testé en 2021 dans notre usine de démonstration au cœur de la French Chemical Valley, près de Lyon ».

Pour le Dr Saleh Jabarin, Professeur émérite à l’Université de Toledo dans l’Ohio (Etats-Unis) et membre du Comité Scientifique de Carbios, « C’est une véritable avancée dans le recyclage et la fabrication du PET. Grâce à la technologie innovante développée par Carbios, l’industrie du PET deviendra véritablement circulaire, ce qui est l’objectif de tous les acteurs de cette industrie, en particulier les propriétaires de marques, les producteurs de PET et notre civilisation dans son ensemble ».

Quitter la version mobile