Greta Thunberg a été arrêtée le 17 janvier ainsi que d’autres militants lors de manifestations contre la démolition du village houiller de Luetzerath, mais l’ensemble du groupe devrait être libéré plus tard dans la journée, selon la police.
« Il n’y a aucune raison de les retenir pendant des jours.« , a déclaré un porte-parole de la police régionale d’Aix-la-Chapelle, parlant de l’ensemble du groupe de manifestants.
Greta Thunberg a été détenue alors qu’elle manifestait à la mine de charbon à ciel ouvert de Garzweiler 2, à environ 9 km de Luetzerath, où elle s’est assise avec un groupe de manifestants près du bord de la mine.
Le nettoyage du village dans l’État occidental de Rhénanie du Nord-Westphalie a été convenu entre RWE et le gouvernement dans le cadre d’un accord qui a permis au géant de l’énergie de démolir le village de Lutzerath en échange d’une sortie plus rapide du charbon et de sauver cinq villages initialement prévus pour la destruction.
Les militants ont déclaré que l’Allemagne ne devrait plus extraire de lignite et devrait plutôt se concentrer sur l’expansion des énergies renouvelables.
La police anti-émeute soutenue par des bulldozers a expulsé les militants des bâtiments du village le week-end dernier, mais les manifestants, dont Greta Thunberg, sont restés sur le site pour organiser un sit-in le 17 janvier.
« Greta Thunberg faisait partie d’un groupe d’activistes qui se sont précipités vers la corniche. Cependant, elle a ensuite été arrêtée et transportée par nos équipes hors de la zone de danger immédiat pour établir leur identité« , a déclaré un porte-parole de la police d’Aix-la-Chapelle, ajoutant qu’un militant avait sauté dans la mine.
L’activiste suédoise s’est adressée aux quelque 6 000 manifestants qui ont marché vers Lutzerath samedi, qualifiant l’expansion de la mine de « trahison des générations présentes et futures ».
« L’Allemagne est l’un des plus gros pollueurs au monde et doit être tenue pour responsable« , a-t-elle déclaré.