La circularité prend son envol dans l’industrie cosmétique, avec de nombreux nouveaux lancements impliquant des produits, des ingrédients et des emballages durables. De tels développements aident l’industrie à faire la transition vers une économie circulaire.
Parmi les lancements récents, on note une augmentation du nombre de produits sans eau, souligne Ecovia Intelligence, un cabinet d’études. Les marques lancent des shampoings solides, des masques en tissu et des produits associés.
En ne contenant pas d’eau, ces produits ont un impact environnemental moindre car ils nécessitent moins d’emballage, ont des coûts de transport et de distribution inférieurs et peuvent être auto-conservés. Garnier, Aveda et Klorane sont quelques-unes des marques établies qui ont lancé des produits sans eau au cours des deux dernières années.
Pour boucler la boucle, du côté des emballages cette fois, les marques s’éloignent également des plastiques à usage unique et les emballages rechargeables prennent de l’importance. D
En ce qui concerne les ingrédients, l’upcycling devient de plus en plus populaire alors que l’industrie cosmétique cherche à valoriser les flux de déchets. Les principales entreprises d’ingrédients, telles que Dow Chemical et les laboratoires Expanscience, utilisent des sous-produits alimentaires pour créer de nouveaux ingrédients naturels.
Les noyaux de fruits, les pelures de légumes et le marc de café font partie des déchets utilisés.
La start-up finlandaise Innomost fabrique des ingrédients cosmétiques à partir d’écorces de bouleau.
L’évolution vers la circularité encourage également les collaborations. Certaines marques se sont associés pour créer des innovations d’emballage circulaire. L’initiative Design4Circularity a créé une bouteille en polyoléfine incolore fabriquée à partir de matériaux 100 % recyclés post-consommation.
Les matériaux d’emballage peuvent être récupérés et entièrement recyclables pour la même application.