Les tissus usagés s’avèrent être une nouvelle matière première incontournable pour les marques soucieuses de réduire leur empreinte environnementale, comme Sans Les Plumes, qui transforme les textiles d’assise des transports en commun parisiens en chaussons.
Les déchets font désormais partie intégrante de l’industrie de la mode. L’industrie de la mode, comme de nombreux autres secteurs, fait preuve de créativité en faisant un nouvel usage des sous-produits et des déchets qui étaient autrefois destinés à l’enfouissement.
Cette pratique, appelée upcycling, réduit non seulement les déchets et la pollution, mais limite également le besoin de nouvelles matières premières – une aubaine pour l’une des industries les plus polluantes au monde.
Fondée en 2020, en pleine pandémie, la marque Sans les Plumes ne se contente pas de proposer des collections ponctuelles réalisées à partir de déchets ou chutes de tissus. Il a plutôt fait de l’upcycling une partie de son ADN.
Ses chaussons sont fabriqués à la main à partir des tissus utilisés sur le réseau de métro et de tramway parisien.
Sans Les Plumes précise sur son site officiel qu’elle n’utilise que des matières premières françaises autrement destinées à être jetées – ce qui donne inévitablement lieu à des séries limitées de produits.
Créée par Frédéric Lagouarre, la marque privilégie également les matières résistantes et durables, de manière plus globale, en optant pour des talons biodégradables et naturels, et en s’appuyant sur le savoir-faire d’artisans pour les fabriquer.