Mardi 19 juillet 2022, un rapport scientifique indique que depuis le début du XXe siècle, la température terrestre moyenne de l’Australie a augmenté de 1,4°C en raison du réchauffement climatique.
La faune et la flore australiennes sont de fait, fortement menacées. Tanya Pliberse, la ministre de l’Environnement, décrit un « document choquant ».
« Il raconte une histoire de crise et de déclin de l’environnement australien », a-t-elle encore déclaré.
Faune et flore menacées
Selon le rapport, en 2019-2020 plus de huit millions d’hectares de végétation ont été détruits et un à trois milliards d’animaux ont été tués ou déplacés dans le pays à cause des différents feux.
Le document indique aussi que « les vagues de chaleur océaniques ont provoqué un blanchiment massif des coraux sur la Grande Barrière de Corail en 2016, 2017 et 2020. »
Depuis, un rapport gouvernemental publié en mars dernier à révélé que le récif avait de nouveau subi un blanchiment massif.
« Des millions d’hectares de forêt vierge ont en outre été détruits depuis 1990. Idem pour pus de sept millions d’hectares d’habitat d’espèces menacées entre 2000 et 2017 », décrit le rapport. « En cinq ans, plus de 200 espèces végétales et animales d’importance nationale ont été ajoutées à la liste des espèces menacées selon les lois australiennes sur l’environnement ».
« L’Australie a perdu plus d’espèces de mammifères que n’importe quel autre continent », précise le rapport « le nombre de nouvelles espèces répertoriées comme étant menacées ayant augmenté de 8 % en cinq ans ».
En cause, le développement rapide des villes australiennes entraînant une augmentation de la chaleur, de la pollution et des déchets urbains. « Sydney a perdu plus de 70 % de sa végétation indigène à cause du développement », explique le rapport.