A Gennevilliers, une usine souhaite développer la recyclerie en transformant les déchets organiques des ménages de sa commune en engrais et en gaz. Elle devrait entrer en service en 2025.
Selon Les Echos, le Sytcom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers et le Syndicat intercommunal pour le gaz et l’électricité en Île-de-France (Sigeif) ouvriront en 2025 un centre de traitement des déchets alimentaires à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).
50 000 tonnes de déchets transformés en biogaz et en fertilisant agricole
« 50 000 tonnes de déchets alimentaires produits par les ménages chaque année devraient y être transformés en biogaz (soit l’équivalent de 30 000 MWh) et en fertilisant agricole (43 000 tonnes) », selon nos confrères. D’après eux, « les résidus de ce processus de méthanisation (digestat) seront également réutilisés pour faire du fertilisant agricole ». Un partenariat aurait déjà été signé avec la coopérative Nat Up.
« Le site sera installé à Gennevilliers. Le fleuve va nous permettre de faire partir le digestat dans des barges, qui fonctionneront avec du biogaz que nous avons produit », explique Eric Cesari, président du Sytcom. « Nous serons ainsi dans un circuit fermé et vertueux ».
D’abords savoir trier
Une opération dont le coût s’élève à environ 53 millions d’euros pour les travaux de construction d’infrastructures adaptées à la la collecte spécifique de ces déchets.
Eric Cesari, explique cependant que le site ne traitera pas 50 000 tonnes de résidus dès son ouverture : « La première étape, c’est que les communes installent les moyens d’une collecte séparée des déchets alimentaires. Ensuite, il faut que les citoyens s’habituent à ce geste-là ».
Ce qui pourrait prendre plusieurs années.
A partir du 1er janvier 2024, les déchets organiques devront obligatoirement être jetés dans le bac des déchets recyclables.