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Environnement : 1er avril, la fin des terrasses chauffées

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Ce 1er avril 2022 marque la fin des terrasses chauffées en France, une mesure avancée par la loi Climat et Résilience adoptée le 22 août 2021 et portée par la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Les propriétaires dérogeant à la règle risquent jusqu’à 3 000 euros d’amande.

Terminé les cafés en terrasse chauffée en plein mois de décembre.

Rennes avait été la première municipalité a interdire les dispositifs de chauffage extérieurs en 2020, suivie par d’autres villes.

Mais depuis le 1er avril, une mesure nationale décrétée dans le cadre de la loi Climat et Résilience, interdisant les terrasses chauffées, est finalement entrée en vigueur.

Prévue d’être appliquée au terme de l’hiver 2021, elle avait effectivement été reportée pour ne pas fragiliser davantage les bars et les restaurants qui ont déjà beaucoup perdu à cause de la crise du Covid-19 ces deux dernières années.

Depuis vendredi, plus aucun radiateur, brasero ou parasol chauffant n’est donc toléré en extérieur.

Cependant, « les lieux couverts, étanches à l’air et fermés par des parois latérales rigides ainsi que les installations mobiles, couvertes et fermées accueillant des activités foraines ou circassiennes ou accueillant des manifestations culturelles, sportives, festives, culturelles ou politiques » font exception à la règle et peuvent continuer à proposer un système de chauffage extérieur, selon le décret.

Pour la planète

Selon un sondage réalisé en décembre 2019 par la société Yougov, « 67 % des Français fréquenteraient de manière régulière des terrasses chauffées l’hiver ».

Selon Thierry Salomon, ingénieur énergéticien, « une terrasses chauffée pourrait consommer jusqu’à 50 400 kWh par hiver et ainsi engendrer 13,7 tonnes de gaz carbonique dans l’atmosphère ».

Emmanuel Wargon, le secrétaire d’État à la Transition écologique, avait annoncé lors du vote de la loi, vouloir ainsi réduire l’émission « d’un demi-million de tonnes de CO2 » chaque année. Une terrasse chauffée pendant une journée équivaut tout de même à rouler en voiture sur 350 kilomètres.

Devant cette perte d’énergie, Emmanuel Wargon, avait déclaré : « Il me semble qu’en terme écologique, chauffer l’extérieur reste un non-sens absolu ».

Réticences

Face à l’application de cette interdiction, certains propriétaires craignent une chute de leur chiffre d’affaires. Avertis, ceux qui n’appliqueraient pas ce décret, risqueraient à compter du 30 juin 2022, une amande de 1 500 euros, pouvant aller jusqu’à 3 000 euros en cas de récidive.

Beaucoup prévoient déjà, pour palier à ce décret, de s’adapter l’hiver prochain en proposant à leurs clients des alternatives telles que des plaids ou des couvertures.

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