Face a cette flambée des prix, le bois pourrait bien devenir une énergie renouvelable contribuant à l’autonomie énergétique de la France.
Le bois est une énergie renouvelable au rôle majeur dans la transition énergétique.
Il représentait 36 % de la production de renouvelable en France en 2019 et se trouve au centre des réflexions de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).
Utilisé par des chaufferies collectives ou industrielles ou par des équipements domestiques remplaçant des chaudières au gaz ou au fioul par exemple, le bois comme énergie, bien qu’il soit sujet à débat, contribue grandement à la transition énergétique. La PPE prévoit entre 10,2 et 11,3 millions de logements chauffés au bois d’ici 2028 (contre 6,8 millions en 2017).
En plus de favoriser l’autonomie énergétique en France, le production de « bois énergie » permet de soutenir la création d’emplois, avec 52 800 emplois directs et indirects, soit 3 à 4 fois plus d’emplois en France que les énergies fossiles.
Quels impacts environnementaux ?
Bien que le bois soit une ressource renouvelable d’énergie, « ses émissions représentent 28 % des émissions nationales de particules PM10, 44 % des émissions nationales de PM2,5 et 3 % des émissions nationales d’oxyde d’azote ».
En plus du bois, il s’agit aussi de remplacer les appareils de chauffage au bois par des équipements modernes plus performants, engendrant là encore des émissions de carbone importantes.
La forêt est un refuge et une réserve de biodiversité en proie à des pratiques de déforestation impactant le fonctionnement des écosystèmes. Aujourd’hui, elle s’étend sur 16,9 millions d’hectares en France métropolitaine, soit 31 % du territoire. Au 20e siècle selon l’inventaire forestier de l’IGN, l’étendue de foret s’est accrue de 6 Mha.
L’Ademe, en partenariat avec des associations environnementales et des professionnels forestiers, « a synthétisé les enjeux majeurs pour une récolte durable de bois destinée à la production de plaquettes forestières ». Selon la brochure, il s’agit « avec des outils d’aide à la décision, et de bonnes pratiques dont l’objectif est de maintenir la fertilité chimique et l’intégrité physique des sols, de conserver des habitats pour la biodiversité et de préserver les zones humides et les cours d’eau ».