Le reconditionnement est-il l’avenir du commerce ? Le marché du reconditionné connaît en tout cas un taux de croissance mondiale entre 11 et 13% annuel. Très largement supérieur à celui du neuf. La France adopte progressivement cette logique, au double impact bénéfique – économique et écologique.
Back Market s’associe à Murfy pour développer son offre d’électroménager reconditionné
Les produits électroniques restent les best-sellers du reconditionnement, en particulier les smartphones (2,6 millions d’unités écoulées en 2020 en France). En matière d’e-commerce de produits reconditionnés, le champion made in France est la licorne (une start-up valorisée à plus d’un milliard de dollars) Back Market. La plateforme a construit son succès en proposant à la vente exclusivement des produits électroniques reconditionnés.
Mais Back Market veut élargir son offre à l’électroménager. Pour ce faire, le site de e-commerce annonce un partenariat avec Murfy, le spécialiste français du reconditionnement de lave-linges, lave-vaisselles ou réfrigérateurs. « Ce partenariat est un signal très fort pour nous et pour le marché du reconditionné », s’enthousiasme ainsi Guy Pezaku co-fondateur et CEO de Murfy.
« Ne plus donner aucune raison aux consommateurs d’acheter des produits neufs »
« Aujourd’hui, les consommateurs sont de plus en plus conscients de l’impact que leurs achats peuvent avoir sur l’environnement. Si la crise sanitaire a fait exploser la demande sur les produits reconditionnés, elle a aussi considérablement accéléré la diversification. Depuis, il faut que l’on soit capable de répondre à cet afflux en proposant une large sélection d’appareils électriques et électroniques », précise de son coté Thibaud Hug de Larauze, co-fondateur et CEO de Back Market.
Back Market propose déjà 400 références d’électroménager reconditionné fournies par Murfy. Le chiffre devrait grimper à 2 000 d’ici la fin de l’année. Ce qui représente un total de 120 tonnes de déchets qui pourraient être évités. « Ce partenariat avec Murfy va nous permettre de continuer à accélérer sur l’électroménager avec toujours le même but : ne plus donner aucune raison factuelle aux consommateurs d’acheter des produits neufs », conclut Thibaud Hug de Larauze