L’application Google Maps commencera à diriger les conducteurs le long des itinéraires estimés à générer les émissions de carbone les plus faibles en fonction du trafic, des pentes et d’autres facteurs, a annoncé fin mars la société.
Google a déclaré que la fonctionnalité serait lancée plus tard cette année aux États-Unis et atteindrait éventuellement d’autres pays dans le cadre de son engagement à lutter contre le changement climatique grâce à ses services.
À moins que les utilisateurs ne se désengagent, l’itinéraire par défaut sera celui « écologique » si des options comparables prennent à peu près le même temps, a déclaré Google. Lorsque les alternatives sont nettement plus rapides, Google propose des choix et permet aux utilisateurs de comparer les émissions estimées.
« Ce que nous constatons, c’est que pour environ la moitié des itinéraires, nous sommes en mesure de trouver une option plus écologique avec un compromis minimum ou pas de temps-coût », a déclaré aux journalistes Russell Dicker, directeur des produits chez Google.
Des utilisateurs enclins à prendre en compte leurs émissions
Google a déclaré avoir réalisé les estimations relatives des émissions en effectuant des tests sur différents types de véhicules et types de routes, en s’appuyant sur les informations du National Renewable Energy Lab (NREL) du gouvernement américain. Les données sur le niveau de la route proviennent de ses voitures Street View ainsi que de l’imagerie aérienne et satellite.
L’effet potentiel sur les émissions de la fonction n’est pas clair. Mais dans une étude portant sur 20 personnes au sein de l’Université d’Etat de Californie, à Long Beach, des chercheurs universitaires ont découvert l’année dernière que les participants étaient plus enclins à prendre en compte les émissions de carbone dans le choix des itinéraires après avoir testé une application qui en présentait des estimations.
L’annonce de Google incluait des changements supplémentaires axés sur le climat. À partir de juin, il commencera à avertir les conducteurs sur le point de traverser des zones à faibles émissions où certains véhicules sont soumis à des restrictions en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, en Espagne et au Royaume-Uni.
Au cours des prochains mois, les utilisateurs de l’application Maps pourront comparer la voiture, le vélo, les transports en commun et d’autres options de voyage sur une seule application au lieu de basculer entre plusieurs d’entres elles.