Le président américain Donald Trump a rejeté les préoccupations des militants écologistes les qualifiants de « pessimistes » dans un discours aux dirigeants politiques et commerciaux au début du Forum économique mondial (FEM) à Davos.
Le changement climatique et le réchauffement climatique sont en tête de l’agenda de la réunion annuelle de cette année dans la station de ski suisse de Davos, avec des militants en désaccord avec les entreprises et les gouvernements sur la façon de résoudre le problème.
Trump rejoint l’initiative « mille milliards d’arbres »
Le leader américain a qualifié les militants du climat de « prophètes du malheur » et a rejeté leurs avertissements, déclarant : « La peur et le doute ne sont pas une bonne pensée ».
Malgré les préoccupations concernant les émissions, Trump a salué les États-Unis comme étant l’un des plus grands producteurs de gaz naturel au monde.
Il a annoncé que les États-Unis se joindraient à l’initiative « mille milliard d’arbres » lancée par le Forum économique mondial.
Interrogé par les journalistes sur sa position sur le changement climatique avant son discours, il a déclaré : « Je suis un grand partisan de l’environnement. L’environnement est très important pour moi. »
Une grande partie du discours de Trump a porté sur les louanges des politiques économiques intérieures de son administration, affirmant qu’en abaissant les réglementations, la prospérité « reviendrait à un rythme record ».
« Le plus haut devoir d’une nation est envers ses propres citoyens », a-t-il déclaré. « Ce n’est que lorsque les gouvernements accordent la priorité à leurs citoyens qu’ils seront investis dans leur avenir national. »
Selon Greta Thunberg, « fondamentalement, rien n’a été fait »
Après le discours de Trump, la militante suédoise pour le climat, Greta Thunberg, a critiqué les dirigeants mondiaux et les chefs d’entreprise pour avoir échoué à atteindre leurs objectifs climatiques.
« Contrairement à vous, ma génération n’abandonnera pas sans se battre. Les faits sont clairs mais ils sont encore trop inconfortables pour que vous puissiez les aborder », a-t-elle déclaré à un panel.
« Notre maison est toujours en feu. Votre inaction alimente les flammes d’heure en heure. Et nous vous demandons d’agir comme si vous aimiez vos enfants par-dessus tout », a déclaré la jeune femme, faisant écho à ses propos lors de la conférence de l’année dernière.
Lors d’un panel juste avant l’arrivée de Trump, Greta Thunberg a souligné que des changements modérés ne suffiraient pas à ralentir l’impact du changement climatique.
« Nous nous battons tous pour l’environnement et le climat. Si vous le voyez d’un point de vue plus large, fondamentalement rien n’a été fait. Il faudra beaucoup plus que cela. Ce n’est que le tout début », a-t-elle déclaré.