Un rapport du Guardian publié vendredi 11 octobre a révélé que la société de technologie contribuait à plus d’une douzaine d’organisations qui ont mis en doute la nécessité d’agir ou ont critiqué la réglementation et la législation sur le climat.
Comme le notait le Guardian, l’un des groupes mentionnés comme ayant reçu d’importantes contributions de Google est le Competitive Enterprise Institute, une organisation qui décrit comme une question sans fondement « l’alarmisme du réchauffement planétaire» et s’oppose aux « politiques de rationnement de l’énergie, notamment l’Accord de Paris sur le climat, le protocole de Kyoto, la législation de plafonnement et d’échange, et réglementation de l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA)américaine sur les émissions de gaz à effet de serre ». Cette société a également joué un rôle déterminant dans la transition énergétique de l’administration Trump, notamment en confiant à l’un de ses associés l’élaboration de plans visant à supprimer l’EPA l’environnement de protection de l’environnement.
« Notre position sur le changement climatique est très claire »
Google a défendu ses positions sur le parrainage de ces groupes en déclarant qu’il finance des entités dont les programmes politiques varient en fonction de leurs règles en matière de technologie.
« Nous parrainons des organisations de tous les partis politiques qui défendent des politiques technologiques fortes », a déclaré le porte-parole de Google. « Nous avons été extrêmement clairs sur le fait que le parrainage de Google ne signifie pas que nous approuvons l’intégralité du programme de cette organisation. Nous pouvons être tout à fait en désaccord sur certaines questions. Notre position sur le changement climatique est également claire. Depuis 2007, nous exerçons nos activités en tant que société neutre en carbone et, pour la deuxième année consécutive, nous avons atteint une énergie 100% renouvelable pour nos activités mondiales. »
Pour défendre les contributions de Google aux organisations engagées en faveur des énergies renouvelables et son parrainage d’événements centrés sur le climat – le porte-parole a ajouté que Google n’est « pas la seule société qui contribue financièrement aux organisations s tout en étant en désaccord avec elles sur la politique climatique. »
Un partenaire de la SPN
Le Guardian a également indiqué dans son rapport que Google figurait parmi les sponsors de la réunion annuelle du State Policy Network (SPN), une organisation de soutien aux groupes conservateurs. Le géant des médias sociaux Facebook est également cité comme sponsor de cet événement, tout comme Altria, qui détient une participation minoritaire dans société de cigarettes électronique et titan du marché Juul.
Comme le notait le Guardian, le SPN soutient les groupes de réflexion très conservateurs tels que le Heartland Institute, l’un des groupes les plus virulents en termes de déni climatique. Le groupe indique notamment sur sa page Web le message selon lequel « la plupart des scientifiques ne croient pas que les émissions de gaz à effet de serre créées par l’homme constituent une menace avérée pour l’environnement ou le bien-être humain ». En outre, le Heartland Institute a condamné la militante Greta Thunberg à l’issue de son discours devant les Nations Unies le mois dernier.
Google a déclaré que ses parrainages étaient transparents et a souligné ses contributions à des organisations progressistes.