Bill de Blasio, maire de New York, a en effet annoncé ce lundi 12 mars l’instauration d’une mesure imposant un repas végétarien dans les écoles publiques à partir de la rentrée 2019-2020. Testée avec succès depuis l’an dernier dans une quinzaine d’écoles de Brooklyn, cette mesure concernera plus de 1,1 million d’enfants et d’adolescents américains.
« Réduire un peu notre consommation de viande améliorera la santé des New-Yorkais et réduira les émissions de gaz à effet de serre », a expliqué M. de Blasio dans un communiqué de presse.
En effet, selon une récente étude réalisée par les scientifiques du Centre national de biotechnologie (NCBI), la consommation moyenne de viande des citoyens américains est supérieure de 20 à 60% aux quantités préconisées par les instituts médicaux (selon des catégories d’âge).
En raison de cette surconsommation de viande, le secteur agricole génère des quantités astronomiques de gaz à effet de serre. L’élevage de ruminants comme le bœuf est notamment considéré comme la principale source d’émission de CO2 du secteur agricole nord-américain.
L’annonce du maire de New York a fait des émules, de nombreuses villes américaines ont annoncé instaurer également une journée hebdomadaire sans viande. C’est la ville de San Francisco qui a été la première à adopter le programme du « Meatless Monday » (lundi sans viande) dans le courant de l’année 2010.
Il s’agit d’un programme créé durant la Première Guerre Mondiale et renouvelé lors de la Seconde Guerre afin de faire face aux pénuries qui menaçaient à l’époque les nations engagées dans le conflit. Aujourd’hui, c’est un dispositif qui est devenu un symbole de lutte contre le réchauffement climatique. À quand une mesure similaire dans les écoles françaises?