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Galapagos : une tortue que l’on croyait éteinte refait surface

Nous nous faisons (trop) souvent le relai des dangers qui menacent les espèces animales, quand il ne s’agit pas d’annoncer leur disparition de la surface de notre planète. Mais il arrive, comme c’est le cas aujourd’hui, que ce soit l’exact opposé qui attire notre attention : une espèce que l’on croyait éteinte depuis de nombreuses années refait soudain surface. Et en l’occurrence, il s’agit d’une tortue géante endémique des Galapagos.

Le Ministère de l’Environnement de l’archipel des Galapagos a en effet annoncé il y a quelques jours la découverte d’un spécimen vivant de tortueChelonoidis Phantasticus, une espèce que l’on pensait éteinte depuis plus d’un siècle. Il s’agit d’une femelle adulte, découverte sur l’île de Fernandina au cours d’une expédition organisée par l’organisation environnementale Galapagos Conservancy et les responsables du Parc national des Galapagos.

Les tortues de l’espèce Chelonoidis Phantasticus sont propres à l’île de Fernandina, un petit territoire insulaire inhabitée situé à l’ouest de l’archipel des Galapagos. On croyait les spécimens sauvages éteints depuis de nombreuses décennies, à l’instar des représentants des proches familles Chelonoidis Spp (île de Santa Fe) et Chelonoidis Abigdoni (île de Pinta).

Cette réjouissante annonce fait suite à une autre découverte faite aux Galapagos en 2015. Des scientifiques en expédition dans cet archipel volcanique du Pacifique ont en effet mis à jour une nouvelle espèce de tortues. Cette dernière a été baptisée Chelonoidis Donfaustoi en l’honneur de Fausto Llerena, un soigneur qui a accompagné « George le solitaire » au cours de ses dernières années de vie.

« George le solitaire » était la dernière tortue vivante de la famille des Chelonoidis Abigdoni. Il est mort en captivité en 2012, à l’âge de 90 ans, sans avoir assuré de descendance (il a toujours refusé de s’accoupler à une femelle d’une espèce voisine).

Particulièrement réputé pour la richesse de sa faune et de sa flore, l’archipel des Galapagos abrite 15 espèces de tortues géantes (y compris les espèces considérées comme éteintes). La communauté scientifique estime que ces tortues ont débarqué dans cette partie du Pacifique il y a trois ou quatre millions d’années.

Les tortues des Galapagos présentent une longévité particulièrement exceptionnelle. Les scientifiques estiment qu’elles possèdent la capacité génétique de réparer leur ADN.

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