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Le Sea Bubbles, taxi volant 100% électrique, bientôt de retour sur la Seine

Les fameuses Sea Bubbles, ces embarcations 100% électriques imaginées par Alain Thébault pour le transport des personnes sur voies fluviales, sont de retour à Paris après une pause de 6 mois. Le célèbre navigateur avait en effet dû mettre un terme à ses essais envisagés dans les eaux de la Seine en raison de certaines « tracasseries administratives ». Ces dernières ne sont désormais plus qu’un mauvais souvenir. Explications.

Le Sea Bubbles est un petit bateau blanc qui se déplace à la manière d’un hydroptère : il plane 50 centimètres au-dessus de l’eau grâce à ses deux paires d’ailes immergées. Mais à l’heure où les gouvernements du monde entier cherchent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, le Sea Bubbles possède une autre caractéristique qui pourrait favoriser sa démocratisation : il est équipé d’un moteur électrique se rechargeant via des panneaux solaires, ce qui lui permet de transporter 4 personnes sans émettre un seul gramme de CO2 dans l’atmosphère.

« Ces bulles sont à zéro émission, elles volent au-dessus des fleuves ou des lacs : idéal pour désengorger le trafic routier, sur la baie de San Francisco, sur la Tamise, ou sur la Seine, qui sont sous-utilisées », explique Alain Thébault, le concepteur de cette innovation.

Fortement engagée dans la lutte contre la pollution qui gâche la vie des Parisiens, et soucieuse de favoriser le déploiement des moyens de transports plus respectueux de l’environnement, Anne Hidalgo contacte Alain Thébault dès novembre 2015 afin que Paris soit la première ville à expérimenter sa nouvelle invention.

Malheureusement, la vitesse théorique de la première version du Sea Bubbles (50 kilomètres/heure) pose problème : selon la réglementation en vigueur, la vitesse maximale autorisée sur la Seine est de 12 km/h en centre-ville (18 km/h en dehors des zones urbaines). Le Sea Bubbles ne pourra donc pas être mis à l’eau et la période d’essai est suspendue.

Les équipes de M. Thébault mettent donc au point une nouvelle version de l’engin : cette dernière se déplace désormais entre 12 et 18 km/h. « Tous les feux sont passés au vert », se félicite le navigateur auprès des journalistes de l’AFP. Les essais destinés à vérifier le fonctionnement de l’engin « dans le courant, vis-à-vis du trafic sur la Seine », vont donc pouvoir reprendre.

Un an après son premier essai (un prototype mis à l’eau le 16 juin 2017), le Sea Bubbles va donc retrouver les eaux de la Seine, toujours soutenu par la Mairie de Paris qui salue un « projet innovant et ambitieux » qui contribue à sauvegarder l’environnement.

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