Phénomènes naturels qui entraînent des conséquences dramatiques en termes de pertes humaines ou de dégâts matériels, les catastrophes naturelles peuvent prendre différentes formes (inondation, tremblement de terre, avalanche, sécheresse…) et se déclenchent aléatoirement et avec des intensités variables aux quatre coins du globe. Ces dernières années ont été marquées par des événements imprévisibles mais particulièrement dévastateurs, donnant parfois l’impression d’une « surenchère naturelle » en termes de catastrophes naturelles. Une impression que vient tempérer le réassureur allemand Munic Re.
Selon un bilan publié le mardi 18 juillet, il semblerait que 2017 marque une baisse de l’intensité des catastrophes naturelles. Selon les chiffres publiés par l’organisme allemand, les catastrophes naturelles du premier semestre 2017 ont fait moins de victimes dans le monde qu’à la même période l’année dernière.
Entre les mois de janvier et de juin, les pertes humaines liées aux catastrophes naturelles se sont élevées à plus de 3.200 morts. L’année dernière sur la même période ce chiffre s’élevait à 5.100 décès. Les catastrophes naturelles du premier semestre 2017 ont entraîné moins de morts que la moyenne de ces 10 dernières années (47.000).
Au cours de ces 6 premiers mois de 2017, les catastrophes naturelles ont principalement été des tempêtes et des inondations. Les événements les plus meurtriers se sont déroulés en avril en Colombie (glissements de terrain), entre avril et juin en Inde (vague de chaleur) puis en juin au Sri Lanka (inondations).
Au niveau des dégâts matériels, le montant cumulé total des 350 événements classés comme catastrophes naturelles s’est élevé à 41 milliards de dollars (soit environ 36 milliards d’euros). Soit 111 milliards de moins qu’au cours du premier semestre 2016.
Les événements ayant causé des dégâts matériels, ne sont pas les même que ceux ayant entraîné des pertes en vie humaine. L’essentiel des préjudices sont à mettre sur le compte des inondations au Pérou en début d’année, du cyclone Debbie en Australie à la fin du mois de mars ainsi que des tornades et tempêtes régulières qui se déroulent aux États-Unis.
Près de 50% des dégâts causés concernent des biens assurés (19,5 milliards de dollars), notamment en raison de la forte couverture en assurance qui caractérise les États-Unis. À titre de comparaison, les années précédentes, un peu plus de 30% des biens détruits étaient assurés.
En Europe, les inondations qui ont eu lieu en France et en Allemagne ont causé près de 4,4 milliards d’euros de dommages. Seul un faible pourcentage était assuré (à hauteur de 1,7 milliard d’euros).